KAEDEN ♦ nous sommes tous nés d'origine pornographique.

INTRODUCE YOURSELF « oh my lennox ! Je m'appelle Kaeden Jules Woodley Lennox. Je sais c'est un nom assez particulier, mais mes parents n'arrivaient pas a s'entendre. J'ai aujourd'hui vingt et un ans et je suis un étudiant en droit. Je n'ai jamais rien expériencer avec les mecs -du moins a ma connaissance- donc je suis hétérosexuel. Pour la peine, je suis célibataire depuis peu. Je n'aime pas les relations d'un soir. Ma mère est une française portée sur les débordements d'affection et mon père, un homme absent dont je ne me souviens plus le visage. Toutefois, le fait qu'il ne soit jamais présent a un avantage : $$$ . J'ai beaucoup d'argent.

QUESTION TIME
1. Bristol en un mot pour vous ? débauche.
2. Vous considérez-vous comme quelqu'un de déjanté?absolument.
3. Quelle sorte d'alcool consommez-vous?de tout. je passe régulièrement de l'absinthe à la vodka, tequila, rhum ou bien à la bière ou au champagne.
4. Et de drogues? Je touche a la marijuana, au hasch, a l'ecstasy et rarement à la cocaïne.
5. Vous ne sortez jamais sans... mon iphone. C'est carrément toute ma vie.
6. À quel âge avez-vous perdu votre virginité? à mes quinze ans.
7. La chanson qui vous caractérise le mieux: with me sum 41
8. Votre plus grand fantasme: Angelina Jolie et moi au pieu. assurément.

HERE'S THE STORY

On a tous des rêves, des ambitions, qui guident notre vie, qui nous aident à faire des choix. J'aurais tendance à dire que le destin n'existe pas, que nous n'avons pas de route toute tracée devant nous, mais plutôt que nous choisissons où nous allons, que nous construisons notre vie et ce que nous sommes au fur et à mesure que nous avançons. Alors on nait et on grandit en faisant en sortes d'être celui que nous voulions être.

Bristol, c'est magnifique Bristol. les grands valons, la prestigieuse université, la belle ville … C'est plutôt sympa. Comme un paradis sur Terre. Nous étions le 25 décembre 1989. Il faisait beau, la ville était très agitée, comme tous les jours. Seulement ce n'était pas un jour comme les autres : C'était Noël. La maternité était bondée. Il y avait cette femme, avec son fils qui venait tout juste de naître. Cette jeune maman avait les larmes aux yeux. Son fils dans les bras, elle voyait son mari à travers le bébé. L'enfants venait de naître, mais il lui ressemblait tellement. Evidemment, ce père, n'était pas là, avec elle.

La vie ça passe vite, trop vite. On se réveille un matin, on a quinze ans. Mais notre enfance nous semble si proche. On a l'impression qu'en se retournant, on revoit tout : nos premiers pas, nos premiers pleurs, la première fois qu'on a sauté à pieds joints dans une flaque d'eau, notre première histoire d'amour… Tout. Mais le problème, c'est que tout ça, c'est terminé. Une nouvelle vie commence. En me réveillant, J'avait eu mal à la tête. Les yeux rouges, fatigués, tristes. La veille, J'avais été à une soirée. Alcool, drogue, tout était au rendez-vous. Je n'étais pas un mauvais garçon loin de là. Mais je me droguait, oui. J'avais commencé, et Je n'avais pas réussi à arrêter. J'étais seul dans un lit. Pourtant je savais pertinemment, et ce avec des remords, que j'avais coucher pour la première fois avec une fille. Toutefois, elle n'était pas présente. Elle était partie. Et je savais qu'elle n'était pas mon actuelle petite amie. Oh, non. Enfait, c'était ma meilleure amie. On se réveille un matin, on a quinze ans, et on a perdu sa meilleure amie. On ne sait plus où elle est. C'est alors qu'on réalise que la vie cruelle. C'est alors qu'on sort de notre monde de plastique, que l'on sort de notre monde d'enfant. On entre dans la vie, la vraie. J'ai toujours été juste, c'est une de mes principales qualités. Je suis également je m'en foutiste, rêveur, légèrement arrogant, protecteur, têtu… Tout comme mon père.

Bristol, c'est magnifique Bristol. les grands valons, la prestigieuse université, la belle ville … C'était plutôt sympa. Comme un paradis sur Terre. J'y ai grandit, J'y ai vécu et J'espère que je vais y vivre jusqu'a la fin de ma vie.

Extrait du journal de Kaeden :

« Je me suis laissé piéger au jeu de l'amour. J'ai cédé sous le poids des armes, cédé à son charme. Pourtant, je sais qu'inconsciemment je l'aime depuis notre enfance. Est-ce pour ça que j'ai toujours craint l'amour ? Ce sentiment n'est pour moi qu'une invention de plus de l'être humain pour se plaindre et souffrir. Est-ce cela, aimer ? Devoir sentir la présence constante de l'autre et ne point supporter qu'un autre caresse cette peau qu'on ne veut qu'à nous. Je déteste ça. Les sentiments nous emprisonnent, je ne suis qu'avide de liberté. J'ai besoin d'être vierge de toutes chaînes. Est-ce cela l'amour ? Accepter d'être attaché à un seul être, au mépris de toute impunité. Avec elle, mon côté humain prend tellement d'ampleur. J'ai envie de me montrer tel je suis, d'ailleurs elle est l'une des rares à me connaître. L'homme est faible, je suis faible. Mêlant désir, amitié et amour, notre relation est si simple et si compliquée à la fois. Enfants, nous étions si proches, sans ambiguïtés, ni faux-semblants. J'étais le grand frère trop protecteur, elle était la petite sœur que je n'ai jamais eu. Elle n'avait pas peur de moi, ne cherchait pas les artifices de mon caractère complexe. Quand on est encore bercé par les doux rêves de l'enfance, tout parait plus beau, et surtout, tout semble éternel. L'éternité nous a bien vite rattrapée. L'amitié homme-femme a toujours été contée comme un mythe, nous y croyions et pourtant, le désir s'en est mêlé. Puis vient le temps où les mots que l'on devrait prononcer ne peuvent franchir la barrière de nos lèvres, où la peur incontrôlée de ce qui pourrait arriver bat dans nos tempes et que l'on se cache derrière les vestiges d'une amitié qui risque de tomber, sous les incessants baisers, sous les pensées à peine murmurés et les sentiments - indéfinissables - que l'on se susurre à demi-mot. Ellyxir, ce nom résonne dans le tonnerre de mon esprit, est ma seule faiblesse, la seule femme qui ai jamais parvenue à me comprendre. Ma faiblesse, l'unique être qui puisse avoir raison de moi. Je ne suis pourtant pas déterminé à montrer à qui que ce soit que je puisse aimer, peut-être est-ce cela, la réponse à toutes mes questions, je suis trop bouffi d'orgueil et l'amour est un poison violent. »