♣ Garance || «Come to me !» - 100%

INTRODUCE YOURSELF Je m'appelle Garance Traïkovski, et j'ai Soline en deuxième prénom. Un beau mélange de nationalité, vous me direz. En effet, mais je vous expliquerais toutes mes origines plus tard. J'ai tout juste vingt ans, je suis née en janvier 1990, je suis une jeune femme fraiche, pleine de joie et qui adore s'amuser. J'ai maintenant ce tempérament, mais je n'ai pas toujours été comme ça. C'est seulement après la mort de mon petit-ami que j'ai réalisé qu'il ne fallait pas que je m'enferme sur moi même, pour lui, pour notre amour... Je viens d'une famille modeste, mais vivant bien tout de même. Je suis étudiante en journalisme, et je suis en deuxième année à l'université.

QUESTION TIME
1. Bristol en un mot pour vous ? Tout simplement ma vie.
2. Vous considérez-vous comme quelqu'un de déjanté? Déjanté, non. Mais bien atteinte !
3. Quelle sorte d'alcool consommez-vous? De la vodka, surtout.
4. Et de drogues? Euh si l'on considère les chewing-gums à la menthe comme une drogue...
5. Vous ne sortez jamais sans... Mon téléphone et une petite peluche offerte par une personne très importante pour moi.
6. À quel âge avez-vous perdu votre virginité? C'était il y a si longtemps ! Nan, je plaisante. J'avais seize ans.
7. La chanson qui vous caractérise le mieux: Toutes les chansons où l'on peut danser dessus et s'éclater.
8. Votre plus grand fantasme: Faire l'amour dans un champ.

HERE'S THE STORY

«Ma chérie. Lloyd est mort. Je... je suis désolé.» Garance ne prenait seulement pas conscience de ce que sa mère venait de lui annoncer. C'était tout simplement impensable, impossible. Son petit-ami ne pouvait pas être mort, pas maintenant, surtout pas si jeune, alors que toute la vie était devant lui. Garance, la jeune femme au multiples origines, elle est en effet anglo-polonaise, avait rencontré Lloyd au lycée, alors qu'elle n'avait que quinze ans. L'adolescente avait sauté une classe, ses notes excellentes faisant d'elle une élève précieuse. Il avait alors seize ans, lui. Mais lorsque leurs regards se sont croisées, la première fois dans le couloir jaune du lycée, ce fut le coup de foudre instantané. Ils ont commencé à se voir en dehors du lycée, de plus en plus souvent, apprenant à se connaître. Garance tomba amoureuse, et lui aussi. Pendant près trois ans, ils vécurent une très belle histoire. Et une longue histoire. Trois ans pour deux adolescents, c'est énorme, n'est-ce pas ? Sauf qu'ils ne se lassaient pas, chaque jours ils s'aimaient encore un peu plus, et beaucoup de monde était jaloux de leur si belle histoire, qui, il ne fallait pas se leurrer, n'avait pas de quoi s'éterniser si longtemps ? Qui croyait que le beau footballeur du lycée sortirait aussi longtemps avec une fille pas particulièrement belle, et aucunement populaire ? Tout leurs amis pensaient que ce n'était qu'une amourette, une histoire sans importance. Beaucoup croyaient cela, sauf eux. Ils croyaient réellement en leur histoire et ont eu raison d'y croire.

«Tu m'as entendu, ma chérie ?» Garance n'avait toujours pas réagi aux propos de sa mère. Elle leva les yeux vers elle. Des yeux à présent vide de toutes expressions, on n'y voyait plus l'étincelle de joie, de bonne humeur que l'on pouvait voir à chaque fois que la blonde levait ses yeux bleus vers vous. Plus rien, à part de la tristesse, de la colère, du vide. «C'est pas possible, maman... Mais comment ? Et pourquoi ? Maman...» C'est alors que la jeune femme réalisa qu'elle avait perdu l'amour de sa vie, son tendre amour, avec qui elle vivait une histoire si belle, si pure. Et tout cela s'envolait. Tout ce bonheur s'effondrait, en quelques secondes. Garance fondit alors en larmes dans les bras de sa mère, qui la berça doucement, lui chuchotant des mots de réconfort à l'oreille, mais qui malgré tout, n'arrivaient pas à calmer toute la douleur et la tristesse que ressentait la jeune femme. «Je... je veux le voir.» La mère de Garance, Sydney, l'a regarda, prit son visage dans ses mains et sécha les larmes de sa fille à l'aide de son pouce. «Je ne crois pas que... Garance, tu crois que c'est une bonne idée ?» «Comment tu peux dire ça, maman ? Tu crois que je vais le... le... le laisser partir sans lui dire au revoir, une dernière fois ? Maman, je l'aimais tellement...» Elle avait crié au début de sa phrase, mais la fin s'était noyée dans ses larmes et son chagrin. Sa mère la serra très fort dans ses bras et l'embrassa sur la tête, caressant doucement ses cheveux. «Nous allons y aller, ma chérie, nous allons y aller.»