(m) WESLEY, never say never.

♣ wyatt WALKER

vingt trois ans américain célibataire mais amoureux Occupation

HISTOIRE - Originaire de Los Angeles, les parents de Wyatt sont arrivés sur les terres britanniques lorsqu'il avait dix années.
- Il a un frère ainé qui a perdu la vie dans un accident de voiture, il y a de cela deux années à peu près. C'est un accident qui la rendu extrêmement prudent vis a vis des aléas de la vie actuelle.
- C'est un ami d'enfance de la jeune Elvis et depuis ils se sont toujours bien entendu.
- Wyatt est plutot du genre réservé mais qui a pleinement confiance en lui, c'est un vent sibérien en d'autres terme. Il n'aime pas vraiment se morfondre sur lui même et encore moins sur les autres. C'est un joueur qui sait dire non quand ses limites sont sur le point d'être dépassées.
- Mise a part ces points cités dessus, le reste de son histoire est totalement libre. (a)

LIEN Sa voix s’essoufflait alors, comme l’image d’une feuille morte en automne tombant de sa branche. La britannique avait toujours ses lèvres scellées lorsque son monologue prit fin, une des rares fois où il parlait enfin à cœur ouvert, à esprit clair. Mains dans ses poches désormais, elle se releva prêt à quitter les derniers lieux où elle sentait encore la présence d'Andrew à ses cotés, bien qu’il demeurait encore imprégnée dans sa mémoire. Fermant les yeux quelques instants, Elvis se mit à penser comme elle en avait l’habitude depuis sa naissance. Une faculté qui lui permettait beaucoup de choses et rien à la fois. Ses pensées vagabondaient alors au gré des flocons de neiges, tel un tourbillon doux et brutal qui s’efface. Le tourment. La déchéance. L’acceptation. Le réveil. « Elvis ?! ». Rouvrant les yeux tout à trac, la muse silencieuse reporta son attention sur la voix de son appellation. Une voix qu’elle ne connaissait que trop bien pour ne pas s’en souvenir, une voix entrainante et tellement posée, une voix quotidienne mais ancienne. Elle se retourna, et ne fut pas étonné de découvrir Wyatt, le frère cadet de sa mari, son ami d’enfance. « Désolé je ne voulais pas t’interrompre, je passais … ». Secouant brièvement la tête, la mystérieuse le considéra d’un regard neutre presque vide pour ne pas dire presque le néant. « Non tu ne déranges personne n’est crainte. Je ne m’attendais pas à te voir ici tout de suite ». S’avançant vers lui, le brun affichait des traits sereins bien que sa moue autrefois enjouée demeurait morose, plus lisse. Le jeune américain déposa alors un énième bouquet de roses jaunes, un de plus parmi tant d’autres qui venaient embrumer l’édifice à la mémoire du disparu - si on pouvait le dire ainsi -. « Tu ne devrais pas te complaindre dans la solitude Elvis ! Tu sais combien Andrew aurait voulu te voir heureuse … ». « On peut tout ignorer de ce qu’il aurait désiré maintenant. Chacun sa place et un temps pour chaque choses. Tu ne peux pas tout cerner et comprendre Wyatt. ». De sa poche il sortit une lettre qu'Andrew avait adressée à son cadet. Une missive qu’elle avait promis de remettre à son beau frère. « Andrew tenait à ce que je te la donne en main propre. J’ai tardée à le faire mais c’est en rangeant ses affaires, que j’ai pu remettre la main dessus. ». Prunelles entre prunelles, les deux protagonistes se toisaient dans un silence de vent glacial qu’aspirait le temps de la saison. L'entaineuse lui tendit la lettre, il s’en saisit. « Tu sais ce qu’il peut avoir écrit ou bien … ». « Non je n’en sais rien. Drew t'appréciait beaucoup Wyatt, il était ton frère bien que j’ignore ce pourquoi vous avez eu quelques différents. ». « Je sais. ». « Cesse de t’en faire pour moi, et pense à toi. ». La veuve lui adressa un maigre sourire aux commissures de ses lèvres et recouvra le chemin qu’elle avait empruntée un peu plutôt. Seul désormais, le jeune homme regardait s’éloigner son bonheur inavoué. « Le problème vois tu, est que pour penser à moi, je me dois de penser à toi. ». Mais elle n’était plus là pour entendre ces paroles.