MAXIME - sur mon tricycle jaune. ~

INTRODUCE YOURSELF Je suis né avec un nom d'enfer, genre, j'ai eu beaucoup de chance quoi. Maxime Joan Hendrix, avouez que c'est la classe, non ? J'ai à ce jour vingt ans. Je suis pauvre, mais mes parents sont plus qu'aisés. Est-ce que ça fait de moi quelqu'un qui a les moyens ? Oui. Mais je m'en fiche un peu. Je suis veuf, non je déconne, célibataire mesdemoiselles, mais volage. A tendance bisexuel refoulé, je n'ai couché que très rarement avec des hommes et je préfère ne pas en parler. J'ai deux chatons chez mes parents, tic et tac. original, n'est-ce pas ? Passionné de psychologie, je vous laisse deviner ce que je souhaite faire de ma vie.



QUESTION TIME
1. Bristol en un mot pour vous ? Incroyable ?
2. Vous considérez-vous comme quelqu'un de déjanté? Oh, vous savez, tout dépend des gens. Je pense qu'il y a plus déjanté que moi. Et puis, à partir de moment où vous aimez faire la fête, vous passez pour un déjanté, alors bon.
3. Quelle sorte d'alcool consommez-vous? Un peu de tout. En fait, je ne suis pas comme mon père qui se contente d'un bon vieux whisky. tant qu'il y a boire, ça me va. Après, je suis plus branché vodka et champagne, une affaire de gout.
4. Et de drogues? Non. J'ai eu l'occasion d'essayer mais ça ne m'a jamais tenté. J'aime jouer avec le feu, mais j'aime le faire l'esprit net.
5. Vous ne sortez jamais sans... sans pantalon ! Non, mais c'est vrai.
6. À quel âge avez-vous perdu votre virginité? quatorze ans, avec ma cousine.
7. La chanson qui vous caractérise le mieux: Je ne sais pas trop. Il y en a tellement qui pourrait coller.
8. Votre plus grand fantasme: Faire l'amour dans une église.

HERE'S THE STORY

by shatteredkillers

« je te quitte. » « Pardon ? » Je suis sur le cul, elle me quitte. Je la regarde, incrédule. Elle semble gênée. Elle me quitte genre, elle s’en va pour toujours ? Ou elle veut que je lui coure après ? Parce que si c’est ce qu’elle veut, il y aucun soucis, je peux le faire. Je peux lui courir après, lui citer du Camus ou Freud, comme elle voudra. Je peux devenir intelligent et arrêter de vivre vite. Mais cette gourde ne le comprends pas, elle a jamais rien compris de tout façon. « J’en ai marre Max’, tu me dis que tu vas faire des efforts et dés que tu peux, tu cours dans les bras d’une pétasse. Je supporte plus ton arrogance et tes infidélités. Tu veux pas finir comme ton père, mais t’es exactement comme lui ! » là, c’est la phrase de trop. Je me lève furieux, je ne suis pas comme mon père. Je me rhabille et essaye de me calmer. Elle me regarde faire, sans piper mot. Mais bordel, dis quelque chose Maxime ! allez, montre lui que tu ne veux pas qu’elle s’en aille. Que tu la veux près de toi et que tu l’aimes ! dis lui ces quelques mots que tu attends, ceux qui pourraient changer ta vie. « Ok, salut. » M’ouais, c’est peut être ce qu’il nous faut après tout. Je m’en vais, l’abandonne avec ses rêves de prince charmant et en profite pour quitter Londres. Plus rien ne compte ici. Je me casse à Bristol pour mes études, de tout façon, qu’est-ce que je peux faire d’autre ?

En fait, le manque est surtout présent au début. Quand on cherche l’autre au réveil. Quand on pense que tout est fini parce qu’il ou elle n’est plus là. Mais après, ça va mieux. On apprend doucement à vivre, on comprend qu’il ne faut pas se reposer sur les gens. C’est comme ça que j’ai compris que pour ne pas être déçu, je ne devais rien attendre des autres. Mon père est en ce moment en Italie, en train de se taper une femme, ma mère, elle, l’attend sans doute dans notre maison londonienne. Le schéma normal. On se fout de tout ça, parce que c’est pas important. Tant qu’ils s’occupent des virements tous les mois. Ils ne vont pas en plus me laisser sans moyens. Je suis dans un parc, assis, un livre à la main. Ce qui peut être étonnant lorsqu’on me croise d’abord en soirée. Je ne fais pas attention aux gens autour de moi. Je lis l’Etranger. Je m’ennuie. Puis, un bruit, quelque chose qui dérange automatiquement mon cerveau, je me tourne, elle est là. Assise tout près de moi. Une inconnue. Elle lit le même livre et je souris. « ça t’arrive souvent ce genre de coïncidence ? » « Et si c’était pas une coïncidence ? » je la regarde, fronce les sourcils pour lui montrer que je ne comprends pas, elle rit. « on étudie au même endroit. Je m’appelle Isabel. » « Je suis Maxime. » Elle me sourit encore. Je suis loin de me douter qu’il s’agit de la rencontre la plus intéressante de ma vie. On se ressemble tellement que c’en est effrayant. On lit les mêmes choses, on écoute les mêmes musiques. Mais nos personnalités sont totalement différentes. Enfin, elle est plus sage que moi. Ne sort pas en semaine et excelle en cours. Je sens que Bristol me plait beaucoup finalement.